La fin de la IIIe République
EAN13
9782072485299
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Folio histoire
Langue
français
Langue d'origine
français
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La fin de la IIIe République

Gallimard

Folio histoire

Indisponible
Historien, journaliste, essayiste, ami de Proust, de Malraux, de Drieu la
Rochelle, Emmanuel Berl (1892-1976), partisan des accords de Munich et hostile
à la déclaration de guerre en 1939, est appelé dans l'entourage du maréchal
Pétain devenu chef du gouvernement. Avec cet ouvrage paru en 1968, il se
refusa à faire œuvre d'historien, faute de la distance nécessaire ; il se
voulut plus simplement mémorialiste de ce qu'il avait 'vu, senti, pensé'. Il
en résulte un ouvrage irremplaçable : de fait, Berl connaît de longue date
tous les protagonistes du drame qui se joue ; il est l'ami de plusieurs
d'entre eux et, directeur de Marianne, il a discuté leurs décisions au fil des
crises qui se succédaient ; il connaît les entourages. On fait souvent appel à
lui, pour écrire un projet de discours de Reynaud ou bien encore deux des
discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la
fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui
firent les beaux jours de la propagande vichyssoise : 'Je hais les mensonges
qui vous ont fait tant de mal' et 'La terre, elle, ne ment pas'? Berl quittera
Vichy dès le 25 juillet, pour se cacher en Corrèze, du fait de son judaïsme,
qu'il n'avait 'jamais eu le propos de renier', sa 'fidélité à l'alliance
anglaise', sa certitude que la Révolution nationale était 'une inquiétante et
grotesque bouffonnerie', enfin sa 'conviction, jamais ébranlée, que
l'Allemagne hitlérienne serait battue'.
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