Les lettres de Stark Munro, Le malheure de la maladie frappe la famille Doyle
EAN13
9782352844518
Éditeur
Editions du Jasmin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les lettres de Stark Munro

Le malheure de la maladie frappe la famille Doyle

Editions du Jasmin

Indisponible
Autobiographie, traité de morale personnelle et confession spirituelle.

Au début des années 1890, tout semble sourire à la famille Doyle. Le succès
littéraire est là, deux enfants sont nés, Arthur peut savourer sa réussite ;
réussite d’autant plus méritée qu’il ne la doit qu’à son talent et à sa
persévérance. La maladie est un coup de tonnerre dans ce bonheur ; fidèle à
son caractère, Arthur fait front, et cherche un sens à ce malheur, une façon
de le maîtriser au lieu de le subir. Lorsqu’il décide de raconter la vie de
Stark Munro, il écrit à la fois une autobiographie et un traité de morale
personnelle. Mais au-delà du simple récit autobiographique, Les Lettres sont
pour Arthur une véritable confession spirituelle. Il y expose les principes
qu’il défend depuis son adolescence et maintiendra tout au long de sa vie : la
liberté pour chacun de choisir sa propre foi, la générosité envers le plus
faible, un rapport d’égalité dans le couple entre l’homme et la femme.

Plongez dans ces lettres rédigées par Arthur Conan Doyle et découvrez-y le
récit d'une partie de sa vie, mais également l'exposition des principes de
liberté, d'égalité et de générosité qu'il défendit tout au long de sa vie.

EXTRAIT

Naturellement, je lui disais que ses opinions étaient diaboliques, mais
surtout depuis que j’ai été mis en garde par sa femme, je réduis ses propos à
leur juste valeur.
Il est sérieux quand il commence, mais peu à peu, la pente à l’exagération
s’accentue chez lui, et il finit par dire des choses que jamais il
n’émettrait, étant de sang-froid. Mais il n’en reste pas moins un fait, c’est
que nous différons énormément dans notre façon de considérer la vie médicale,
et je crains que cela ne nous cause un jour des difficultés.
Vous ne vous imagineriez guère ce que nous avons fait tout dernièrement. Eh
bien, nous avons bâti une écurie, rien que cela.
Cullingworth voulait en avoir une seconde dans sa maison d’affaires, autant
pour les malades que pour ses chevaux, je crois, et comme il met de l’audace
en tout ce qu’il fait, il a décidé qu’il la bâtirait lui-même.
Nous nous y sommes donc mis, lui, moi, le cocher, Mistress Cullingworth, et la
femme du cocher.
Nous avons creusé les fondations, apporté des briques par charretées, fabriqué
nous-même le mortier, et je crois que nous ne nous en tirerons pas trop mal.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Diplômée en lettres et en linguistique, Marianne Stjepanovic-Pauly est
documentaliste pendant une dizaine d’années. Mais à la vie de bureau, elle
préfère la compagnie des enfants et des livres. Passionnée par les mots et par
la littérature, elle écrit les histoires qu’elle invente pour ses fils, des
contes et des nouvelles. Elle trouve aujourd’hui dans la rédaction d’une
biographie la possibilité d’explorer ses domaines de prédilection : la
littérature, l’écriture et l’histoire.
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