Lady K "http://antredeslivres.blogspot.com"

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Que dire, que dire ?
Et bien tout simplement que je suis mordue de lecture, je ne peux tout simplement pas m'en passer ... J'adore la lecture depuis toute petite ! C'est un vrai moment de détente.
Depuis quelques temps je tiens un blog qui fait part de mes lectures et ressentis à ceux qui me liront ... j'aime partager les impressions sur nos lectures ! Alors n'hésitez pas, je vous répondrais !

Elisabeth Tremblay

Éditions de Mortagne

2 juin 2011

Mieux que le premier !

Dans cette suite il y a encore plus d’actions, de péripéties et de rebondissements que dans le premier. Il n’y a vraiment aucun temps mort, on n’a pas le temps de se reposer entre deux « aventures » - les héros non plus d’ailleurs. C’est vraiment une lecture dynamique, avec un rythme soutenu, comme déjà dit pour le premier tome. En outre, l’intrigue devient de plus en plus complexe à cause (ou grâce – cela dépend du point de vue) des secrets que chacun garde pour soi. Les personnages ne sont donc pas très clairs, bien que le lecteur en sache beaucoup plus que les personnages de l’histoire.

Ces personnages d’ailleurs sont toujours aussi bien. Le duo Alix/Naïla me plait vraiment. Ils m’ont tour à tour fait sourire, attendrie, mais aussi agacée. Non pas dans le sens péjoratif, ce n’est pas l’agacement que procure parfois un personnage jusqu’à donner envie de refermer le livre. Non, là c’est différent, c’est de l’agacement dû au fait qu’on les voit se chamailler et qu’on sait qu’ils devraient utiliser leur temps à autre chose ! On aimerait les prévenir, mais c’est malheureusement impossible … Je me suis donc sentie vraiment impliquée par les personnages. D’autant plus (héhé, j’ai gardé le meilleur pour la fin …) qu’un nouveau personnage est introduit. Enfin pas qu’un seul d’ailleurs, il y a des nouveaux gentils et des nouveaux méchants. Mais j’aimerais parler de celui-ci en particulier, il s’agit bien entendu de Madox (celui de la couverture …) ! Mon petit chouchou en quelque sorte … il donne une petite touche de légèreté au récit, sa présence apporte vraiment quelque chose. Dès son apparition dans l’histoire je l’ai adoré, je suis totalement sous le charme et j’ai hâte de le retrouver dans le tome 3 ! J’avoue qu’Alix n’est pas mal non plus, mais il se comporte bien trop souvent comme un goujat !

Un petit point sur l’écriture, car je n’avais pas assez insisté dessus à mon goût dans ma précédente chronique. La plume de l’auteure est vraiment très agréable, les phrases sont fluides tout en restant simples ce qui est appréciable. De plus, Elisabeth Tremblay arrive merveilleusement bien à communiquer au lecteur les sentiments qui habitent ses personnages. Voilà donc une écriture touchante !

Mon seul petit regret c’est la fin … oui, regret … car je n’ai pas la suite sous la main ! La fin de ce tome donne très envie de continuer. Elle promet une suite des plus intéressantes mais pas de tout repos pour Naïla.

En conclusion, ce tome ne fait que confirmer ce que je savais déjà après avoir lu le premier tome : cette série est à lire ! Encore une fois je me suis sentie transportée par l’histoire. Et pour notre plus grand plaisir nous en apprenons un peu plus sur cet univers bien mystérieux mais aussi sur les peuples qui l’habitent. Cela laisse présager une suite plus que prometteuse et je compte bien le vérifier en lisant le 3ème tome qui sort en France le 6 juin !

2 juin 2011

Intéressant

Avant toute chose, il convient de préciser que ce livre est, à mon sens, plus destiné aux jeunes lecteurs qu’aux adultes. Personnellement cela ne m’a pas gênée mais je sais que certaines personnes n’aiment pas ce genre de lecture, alors autant les prévenir tout de suite !


En découle en toute logique une intrigue qui ne cherche pas à être très compliquée – sans pour autant être simpliste : une jeune fille un peu trop curieuse se retrouve prise au piège dans un monde qui sort de l’ordinaire, c’est le moins qu’on puisse dire, et cherche à s’en sortir. Un monde qui tient, d’après la quatrième de couverture, d’un mélange entre celui d’Alice au pays des merveilles et celui du Magicien d’Oz. Sur ce point je ne peux pas vous être d’un grand secours car je n’ai lu aucun des deux (non, pas de lynchage à la tomate ! :D), mais il est vrai que certains passages m’ont fait penser au dessin animé d’Alice au pays des merveilles – ma seule référence. Ce livre donne clairement l’impression de partir un peu dans tous les sens, de ballotter notre pauvre petite Sophie d’un bout à l’autre sans qu’elle ne puisse rien y faire. Cependant, et là j’insiste bien sur ce point, tout reste parfaitement logique (enfin, si le fait que des animaux parlent vous parait logique … ^^). Si on sort le nez du livre deux minutes et qu’on réfléchit, on sait pourquoi Sophie se retrouve à cet endroit, ce n’est pas décousu. Il y a donc bien une continuité dans le récit et surtout une véritable histoire. On comprend petit à petit la raison de sa présence dans cet univers si étrange.
Vous vous demanderez sans doute pourquoi j’insiste sur ces points, mais c’est tout simplement que la référence à Alice aux pays des merveilles me faisait un peu peur. Mes souvenirs du dessin animé ne sont pas très flatteurs (peut-être que le roman est différent …) et me laissent le sentiment d’un monde illogique, décousu et une histoire qui n’est pas vraiment existante. Ce qui n’est pas le cas ici, certes l’univers un peu « déjanté » – si vous me permettez ce terme – est présent, mais le livre est bien plus complet !

Pour ce qui est des personnages, ils ne m’ont pas vraiment marquée. J’ai bien aimé l’idée d’intégrer Conan Doyle dans le récit, mais il est finalement peu présent, ce qui est bien dommage. Par contre Sophie, me faisait parfois l’effet d’une petite peste un peu trop gâtée qui ne se préoccupe pas de ceux qui l’entourent (non je n’ai pas souri de plaisir en la voyant prise au piège ;P). Heureusement elle fini par retrouver le droit chemin suite à cette (més)aventure – du moins je l’espère, puisque la fin ne nous renseigne pas sur ce point. Finalement, le personnage qui j’ai le plus apprécié c’est le raton laveur, March-Mellow, qui aide par moment notre héroïne !

En conclusion, j’ai passé un très bon moment de lecture. D’autant plus que la plume de l’auteur est agréable à lire et reste accessible. J’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner Sophie dans ses péripéties et rencontrer en même temps qu’elle des interlocuteurs un peu spéciaux. Une lecture dépaysante, en somme.

Le Cherche Midi

2 juin 2011

Bien mais un peu long

C’est un roman dont je vais avoir du mal à parler, je le sens. J’ai bien aimé pourtant, mais je reste tout de même assez mitigée sur certains points. Je l’ai lu en une journée, c’est donc qu’il ne me déplaît pas, mais je ne sors pas non plus transfigurée par cette lecture.

Peut-être parce que l’auteur s’inspire un peu trop des romans sentimentaux, type Harlequin, que le personnage principal traduit. Voilà un aspect que je n’aime pas particulièrement retrouver dans mes lectures, je préfère quand cela reste subtil. En d’autres mots, nous (moi ?) lecteurs, il nous suffit de savoir que Machin et Bidule ont couché ensemble, pas besoin des détails. Si les détails phalliques (à quoi il ressemble, quelle taille ?) et autres m’ont fait sourire, ce n’est tout de même pas ce que je recherche quand je lis.

Cependant, il faut noter que l’histoire est intéressante et que l’idée est bien trouvée. Cela change complètement de ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant. Ce petit coup de frais était donc bienvenu. Même si le début m’a un peu étonnée : peut-on parler de déception amoureuse quand il s’agit d’une personne avec qui on est resté 5 petites heures ? Mais il fallait bien un motif pour justifier ce départ sur un coup de tête, on pardonne donc facilement cette petite légèreté dans l’intrigue. D’autant plus que l’auteur nous offre beaucoup de rebondissements que l’on ne voit pas forcément venir à l’avance.

Les personnages m’ont laissée pour la plupart indifférente, si ce n’est Colette la mystérieuse inconnue qui pousse indirectement Agnès à partir vers l’inconnu (dans tous les sens du terme !). Cependant, j’ai beaucoup aimé la philosophie qui découle de cette lecture. Car après tout, qui ne tente rien, n’a rien … C’est une belle démonstration du fait qu’il faut parfois prendre des risques, ici en amour, si l’on veut atteindre ses rêves.

En conclusion, c’est une lecture bien agréable qui m’a fait sourire plus d’une fois malgré quelques passages auxquels j’ai moins accroché. D’autant plus que les mots de l’auteur sont parfois crus et que cela peut surprendre. Cependant, comment ne pas succomber à cette histoire rafraichissante ?

2 juin 2011

Bien mais un peu long

Il faut savoir que j’adore cette série (comme pratiquement toute ma famille d’ailleurs …) mais je ne savais pas qu’un sixième tome était prévu. Je ne l’ai découvert que très récemment et je n’ai donc pas eu le temps de m’imaginer une suite et de voir mes espoirs « anéantis ». Ce livre était pour moi un bonus, en tous cas je l’ai pris comme tel. Il m’a permis de me replonger avec plaisir dans ce monde, dans cette époque.

Ce point est important car j’ai lu beaucoup d’avis de fans déçus par ce sixième et dernier tome. Moi je
ne le suis pas totalement. C’est vrai qu’il n’y a pas vraiment d’intrigue. Ou plutôt, que l’intrigue change totalement de ce qu’on pouvait trouver dans les tomes précédents. L’auteur nous avait habitués à de l’action, des découvertes, des rencontres extraordinaires. Ici ce n’est plus vraiment le cas, Ayla et Jondalar ont fini leur Grand Voyage et sont de retour. Ils sont finalement arrivés à destination et sont installés.

Personnellement j’ai pris ce sixième tome comme un moyen d’être, pour quelques heures supplémentaires, en compagnie d’Ayla et Jondalar. De me fondre dans cette période et d’observer la façon dont nos ancêtres vivaient. Car il faut l’avouer, c’est ce qui fait la force du récit : l’exactitude de ce que Jean Auel écrit. En conséquence, il y a beaucoup de descriptions. Comme dans les tomes précédents bien sûr. Cependant, comme le nom du tome l’indique, ce sont principalement des descriptions de grottes. Je ne doute pas que ce soit merveilleux, transcendant et totalement sublime à voir. Toutefois, le lecteur lui n’est pas à côté d’Ayla et ne voit pas ce qu’elle voit. Trente pages de descriptions d’une seule grotte c’est un peu longuet. Du fait donc de ces descriptions, mon rythme de lecture ressemblait un peu à des montagnes russes. Je dévorais le livre, puis mon rythme de lecture diminuait devant une description pour finalement reprendre, et ainsi de suite.
Il y a également beaucoup de répétitions. Certaines sont utiles, puisqu’elles rappellent au lecteur ce qu’il doit se souvenir des tomes précédents, mais d’autres ne font que rajouter une certaine redondance, ce qui est dommage.

Comme dit plus haut, Jean Auel insiste beaucoup sur la visite des grottes sacrées qui rentre dans le cadre de l’apprentissage d’Ayla. J’aurais préféré que cela soit plus centré sur les épreuves que doit subir Ayla pour devenir Zelandoni. Épreuves qui sont simplement évoquées, alors qu’elles auraient pu rendre le récit un peu plus vivant, ce qui manque le plus dans ce tome.

Les 200 dernières pages sont finalement les meilleures, on quitte les descriptions de grotte pour s’intéresser un peu plus aux personnages, à leur psychologie et à leurs sentiments. Cette partie de l’histoire est donc beaucoup plus palpitante, le rythme s’accélère et il est impossible de reposer le livre avant de l’avoir terminé.

En conclusion, bien que mon avis paraisse assez mitigé, je vous conseille de le lire si vous aimez cette saga. J’ai vraiment beaucoup aimé pouvoir retrouver Ayla, Jondalar, Loup et les chevaux. Cependant après avoir tourné la dernière page, j’avais vraiment un sentiment de vide. Quelque chose venait de se terminer, plus jamais je ne pourrais les retrouver – à moins de relire la saga. Toutefois, je trouve que la fin laisse beaucoup trop de portes ouvertes pour être vraiment « finale » … l’auteure nous préparerait-elle un tome 7 ?

2 juin 2011

Un livre à lire

Je ne partais pas vraiment convaincue, mais je dois bien l’avouer, je suis totalement sous le charme, au final. L’histoire en elle-même est tout à fait passionnante. D’autant plus qu’il y a un climat, une ambiance particulière qui est celle de l’après guerre. Cela se ressent bien dans le récit ce qui lui rajoute un petit quelque chose que je ne saurais nommer, mais l’effet est réussi. J’ai donc été emportée par le récit, je me suis laissé porter par les mots de l’auteure. La plume de cette dernière est d’ailleurs très agréable. Le côté un peu familier de certaines expressions utilisées pourra choquer d’aucuns mais pour ma part je m’y suis vite fait, d’autant plus que retrouver des expressions que l’on utilise dans la vie courante m’a permis de me rapprocher un peu plus des personnages : ils étaient finalement comme moi.


Les personnages d’ailleurs m’ont beaucoup plu. Autant la mère que son mari, ou que Peter. Cependant, la personne que j’ai le plus appréciée c’est la jeune Evie, héroïne de l’histoire. Je l’ai trouvée vraiment « humaine », je veux dire par là qu’on se sent très rapidement proche d’elle. On partage son histoire, on rit, on pleure avec elle, on compatit également. Finalement, c’est un personnage qui reste simple et accessible, le lecteur peut très facilement s’imaginer à ses côtés et c’est une chose agréable que d’être transporté ainsi par un personnage de l’histoire.

Certains aspects de l’histoire sont pourtant prévisibles pour le lecteur. Toutefois, j’ai le sentiment que c’est « voulu » par l’auteure, cette dernière nous donne tous les indices nécessaires pour comprendre ou deviner ce qu’il en est avant la révélation pour mieux montrer la naïveté et l’innocence d’Evie qui elle n’a rien vu, ce qui m’a beaucoup plu. Mais après tout ce n’est que mon interprétation …

Au final, c’est un livre qui m’a vraiment conquis. Il y a beaucoup de non-dits, de secrets, de magouilles et de faux-semblants ce qui rend le récit haletant. L’intrigue en est donc que plus intéressante. Une chose est sûre, ce livre est vraiment à lire !